|
|
|
|
|
GRANDPUITS : SOLIDARITE ET RESISTANCE CITOYENNE
20/11/2010 19:45
Mercredi 27 octobre dans l’après-midi, quelques centaines de citoyens de tout bord et de tout horizon dont des camarades du NPA, se sont rendus à la Raffinerie de Grandpuits, en grève depuis le 12 octobre. Après avoir assisté à l'AG devant l'entrée de la Raffinerie, ils se sont rendus en cortège devant la sortie du dépôt de carburant pour bloquer pacifiquement le passage des camions-citernes en s’installant sur la route. Les forces de l’ordre du régime « sarkozien » étaient présentes, et au bout d'une 30mn, nous ont demandé de libérer le passage avant de devoir intervenir par la force. Les manifestants, désirant éviter l'affrontement, ont décidé de repartir, voulant éviter un affrontement et des victimes inutiles du coté des participants. Le but de l’action a été atteint puisqu’elle se voulait avant-tout symbolique avec la présence des médias. Il était important de faire savoir à tous que ce gouvernement par le biais des réquisitions s’en prend au droit de grève pourtant garanti par la constitution.
UNE ATTEINTE GRAVE AU DROIT DE GREVE
Il faut savoir que vendredi dernier, vers 3 heures du matin, les grévistes présents sur le piquet de grève ont eu la surprise de voir débarquer le préfet venu leur remettre en main propre un ordre de réquisition obligeant un certain nombre d’entres-eux de charger sous la contrainte les camions-citernes. Il faut savoir que tout refus d’obéir à un ordre de réquisition peut entrainer 5 années d’emprisonnement. Pour justifier la réquisition le préfet a prétexté les besoins de défense nationale. Or pour qu’il y ait une telle nécessité il faut que la France soit en guerre. Contre qui ? Contre son propre peuple ? On pourrait se poser la question.
Les forces de l’ordre sont donc intervenues violemment vers 8h du matin pour briser la chaine humaine qui s'était formée afin d'empêcher les grévistes réquisitionnés de pouvoir s'exécuter, faisant trois blessés coté manifestants dans la bousculade !
Depuis une bataille juridique s'est ouverte entre les grévistes et la Préfecture, pour faire casser, par voie de référé cette insupportable atteinte au droit de grève. Il faut préciser que les employés des raffineries lorsqu’ils étaient en grève ont toujours livré de l’essence ou du gazole aux véhicules utilitaires tels que les pompiers ou les ambulances ainsi qu’aux médecins et infirmiers. En mai-juin 1968 ils en avaient fait de même. A aucun moment les précédents gouvernements avaient usé de la réquisition chez les raffineurs en grève.
Dans un premier temps ils ont remporté une manche, tard dans la soirée vendredi soir, le tribunal administratif de Melun invalidant l'ordre de réquisition de la Préfecture. Mais la joie a été de courte durée : la Préfecture contre attaquait avec un nouvel ordre de réquisition plus nuancée réussissant ainsi à faire revenir le tribunal sur sa première décision. Le dernier référé n'ayant pas abouti à faire respecter le droit de grève, droit constitutionnellement garanti, les grévistes n'entendent pas en rester là : ils ont fait appel au Conseil d'État et s'il le faut, feront appel aux instances internationales.
UNE CASSE SANS PRECEDENT DE NOS ACQUIS SOCIAUX
En tout état de cause, le coup de force de ce Gouvernement est très grave, pour parvenir à ses fins il bafoue le droit de grève en usant de méthodes indignes qui fait de lui le Gouvernement le plus à droite depuis Vichy.
En imposant par la force une (contre) réforme des retraites rejetée par la majorité de la population la nature anti-démocratique du régime de Sarkozy n’est plus à démonter.
De plus le sénat puis le parlement vient d'entériner cette (contre)-réforme des retraites qui n’est rien d’autre qu’une régression sociale de plus. Le Parlement ne serait-il devenu qu’une simple « chambre d’enregistrement » aux ordres d’un exécutif de plus en plus puissant au service des « grandes familles » ?
Au-delà de la réforme des retraites se pose un véritable choix de société. Le gouvernement prétexte la Mondialisation, l’Union Européenne et la crise économique pour casser tout un modèle social. Après la réforme des retraites ce sera celle de la sécurité sociale puis s’en prendra aux congés payés et aux 35 heures. Ce qui est en jeu c’est la destruction de tous les acquis sociaux chèrement gagnés par les luttes du Front populaire de 36, la Résistance ou mai 68.
La manière dont ce gouvernement impose sa réforme, casse le droit de grève, utilise la répression policière et la justice pour intimider tout contestataire et manipule les médias constitue un danger pour la démocratie.
En endettant sa propre population, en la rendant fragile face à l’emploi et lui enlevant toute protection sociale, ce gouvernement instaure un système totalitaire qui fait de l’individu un simple travailleur-consommateur soumis aux lois du marché et de la finance et où la gouvernance n’appartiendra qu’aux hommes de mains des groupes financiers.
Face à ça il n’y a qu’un seul mot d’ordre : RESISTANCE.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Teleperformance : Soutien aux salariés en lutte
21/02/2010 22:24
Les salariés de Téléperformance luttent depuis la mi-juin 2009 contre la restructuration annoncée par la direction et qui conduirait à la disparition d'environ 600 emplois.
De plus, la fermeture des sites de Paris, de Pantin et de Montigny vers ceux d'Orléans et de Villeneuve-d'Ascq (Nord) signifierait pour les salariés des mobilités forcées à plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres s'ils veulent conserver leur emploi !
Mais, la direction a obtenu le 28 janvier 2010 la signature des syndicats CGC, CFDT, CFTC et FO pour un plan de départs volontaires. Par la suite, 88 % des salariés d'ile de france ont voté CONTRE la signature de ce plan qui prévoyait des indemnités de départ ridicules : entre 2 000 et 8 000 euros, selon l'ancienneté.
Les salariés révoltés par la situation se sont rendus au siège de l'entreprise, mais aucun membre de la direction n'a daigné les recevoir ! Face au mépris, la colère légitime des salariés s'est exprimée. Teleperformance a donc ensuite porté plainte pour « dégradation de biens privés »...
Suite aux procédures engagées par les syndicats contre le plan de restructuration, la mobilisation des salariés se poursuit. Tous les syndicats appellent les salariés de téléperformance à une grève nationale mardi 16 février. Leurs revendications concernent les augmentation de salaire, les conditions de travail et bien sûr le maintien des emplois !
Olivier Besancenot (tête de liste NPA en île de france) et Fabienne Lauret (tête de liste dans le 78) se sont rendus sur le site de Montigny le Bretonneux (78) pour soutenir les salariés en lutte.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Éducation : le mouvement s’étend.
21/02/2010 22:14
Crédit Photo:
Photothèque Rouge/JMB
Suite à l’appel de l’AG des établissements en grève et du SNES 93, le 9 février à Saint-Denis, ils étaient le 11 février plus de 2 000 enseignants, parents et élèves à scander de l’Odéon au ministère : « Ni suppressions de postes/Ni précarité/C’est Chatel/Qui doit sauter ! ».
Près de 90 établissements étaient en grève ce jeudi, non seulement en Seine-Saint-Denis, d’où est parti le mouvement, mais aussi du Val-de-Marne, de Seine-et-Marne et de Paris. Quatre fois plus nombreux que la semaine précédente, enseignants, parents et élèves ne sont pas venus exprimer un « malaise » ou un rejet de la violence scolaire, mais bien le refus de la casse du service public d’éducation et d’une école libérale.
L’AG des grévistes réunie à la Bourse du travail de Paris après la manifestation a appelé à deux journées de grève et de mobilisation les 16 et 18 février. L’appel a été relayé par les syndicats qui veulent faire du 18 février, en particulier, une grande journée de convergence de la maternelle à l’université.
Les grévistes appellent tous leurs collègues des autres académies à rejoindre le mouvement dès le retour de leurs congés pour arriver à converger en mars et à construire une grève nationale de grande ampleur.
| |
|
|
|
|
|
|
|
IKEA : Soutien à la grève !
21/02/2010 22:26
Crédit Photo:
npa-saintdenis.org\LB
Samedi 13 février, 22 des 26 magasins d’IKEA étaient en grève pour revendiquer 4% d’augmentation collective des salaires. En effet, malgré un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros et un bénéfice net de plus de 52 millions d’euros, le leader du marché du meuble ne proposait au départ que 0,5% d’augmentation individuelle. Suite à la surdité aiguë dont a fait preuve la direction lors des négociations la semaine dernière, une dizaine de délégués syndicaux ont occupé le siège de l’entreprise à Plaisir (78 – Yvelines). Le mouvement de grève et les débrayages se sont alors multipliés.
Après une semaine de mobilisation des salariés, l’offre de la direction n’était que de 1,2 % d’augmentation individuelle ! Car chez Ikéa la tradition c’est : pas question d’augmentation collective, uniquement des augmentations « au mérite ». La question des salaires devient de plus en plus cruciale car pour gagner 1 300 euros par mois un salarié doit travailler le week-end (dimanche payé à 225 %) et faire des heures de nuit.
Les salariés que nous avons rencontrés à Paris Nord II dénonçaient également les conditions de travail difficiles et les suppressions de postes auxquelles ils sont confrontés. En un an, ils sont passés de 569 à 490 salariés ce qui entraine une surcharge de travail pour les salariés et des temps d’attente beaucoup plus longs pour les clients. La direction d’IKEA veut en effet automatiser les caisses au détriment de l’emploi…
Par ailleurs 35% des salariés sont à temps partiel avec des horaires imposés, ce qui pose problème aux étudiants pour suivre les cours. L’amplitude des horaires de travail étant de 4h30 à 23h, certains salariés ont des difficultés importantes de transport pour se rendre dans la zone commerciale de Paris Nord II dédiée à la voiture.

Avec Cathy Billard, tête de liste NPA dans le 93 aux régionales, nous avons rencontré des salariés en lutte déterminés et solidaires qui occupaient le hall d’entrée pour s’adresser aux clients avec des tracts de l’intersyndicale FO-CGT-CFDT. Bien décidés à organiser des débrayages le dimanche avant de redémarrer la grève dès lundi pour gagner sur leurs revendications (salaires et conditions de travail).Le NPA leur apporte tout son soutien !
| |
|
|
|
|