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Mobilisation contre l'ouverture du CRA de Mesnil-Amelot
01/03/2010 12:26
Dans quelques semaines, le nouveau centre de rétention (CRA) du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, ouvrira ses portes, à proximité de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Composé de deux structures d'accueil comptant en tout 240 places (alors que la législation limite la capacité à 140 places), ce nouveau centre s'ajoutant à un premier CRA comptant déjà 140 places, deviendra un véritable camp d'internement pour au moins 380 étrangers enfermés en vue d'une reconduite à la frontière. Malgré les critiques, entre autres, de la Cour des comptes, de la commission des finances du Sénat et du contrôleur général des lieux de privation de liberté, ce CRA, outil banal de la politique migratoire du gouvernement, sera bientôt en fonctionnement.
Enfermés pour une durée allant jusqu'à plus d'un mois, les retenus vont découvrir au CRA de Mesnil 2 un système de contrôle ultra sécuritaire et déshumanisant: portes « hachoir » semblables à des portes à bétail, détecteurs de mouvements, caméras, portes de chambres vitrées interdisant toute intimité... Un tel lieu d’internement administratif ne pourra que générer l’angoisse, la colère et le désespoir pour tous ces hommes, ces femmes et... ses enfants. Car le CRA de Mesnil 2 prévoit d'accueillir des familles et d'organiser l'enfermement des enfants. On ne peut cautionner qu'un tel traitement soit imposé à ces familles au nom de la logique du chiffre. Pour ces enfants, le CRA de Mesnil 2 ne peut être qu'un traumatisme brutal.
Mais au Mesnil 2 on ne s'encombre pas de ce genre de réflexion, puisque la seule donnée prise en compte est celle du chiffre. Chiffre qui motive le projet d’ouverture d’un « village judiciaire » à proximité immédiate du CRA grâce à la délocalisation d'une partie du tribunal de Meaux. Ainsi on facilite et on accélère encore le rythme des expulsions, tout en créant une justice d'exception éloignée de tout regard de la société civile.
Le NPA et en particulier ses militants de Seine-et-Marne s'opposent fermement à l'ouverture du CRA du Mesnil-Amelot. Nous agirons sur le terrain aux côtés des associations de défense des droits des migrants contre cette industrialisation de la rétention et pour la fermeture de ces centres inhumains. Nous dénonçons les conditions d'internement qui sont contraires au respect des Droits de l'Homme et la criminalisation de ces familles.
Nous appelons tous ceux qui s'opposent à l'ouverture de ces CRA à manifester jeudi 4 mars à 14h devant le nouveau centre de rétention de Mesnil Amelot afin de faire entendre notre voix.
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Profession de foi
21/02/2010 22:58
Tout changer, rien lâcher ! Avec la liste conduite par Olivier Besancenot
Le gouvernement et le patronat nous font payer une crise dont eux seuls sont responsables. Sarkozy a renfloué les banques à coup de centaines de milliards. L’argent, qu’on nous disait introuvable pour les salaires ou les services publics, s’est mis à couler à flot pour les actionnaires et les spéculateurs. On nous avait annoncé la fin des paradis fiscaux et de l’argent facile mais rien n’a changé. Loin de résoudre la crise, ils l'alimentent ! La course au profit est également responsable de la crise écologique qui menace la planète. Car comment s'attaquer à la crise climatique si on ne s’oppose pas à la démultiplication des transports routiers, aux modes de culture et d'élevage intensifs ? Face à l’urgence sociale et climatique, il faut que nous prenions nos affaires en main, en imposant notre contrôle sur l’économie et la marche de la société.
Tout changer…
À la moitié de son mandat, le bilan de Sarkozy est lourd : bouclier fiscal pour les riches, privatisation de la Poste, droit à la santé et à l'IVG remis en cause, recul des libertés publiques, baisse du pouvoir d’achat, retour d’un débat nauséabond et raciste sur l’identité nationale… Mais le pouvoir n’est fort que des capitulations de la gauche. On le voit avec les hésitations du Parti socialiste sur les retraites.
Tous ensemble, il est possible d'inverser le cours des choses. Il faut imposer une augmentation des salaires de 300 euros nets pour tous et toutes et un minimum à 1500 euros nets, une allocation d’autonomie pour tous les jeunes de 18 à 25 ans à hauteur du SMIC, et une véritable égalité professionnelle entre hommes et femmes. Pour empêcher les destructions d’emploi, les plans de licenciements, les suppressions d’emplois massives dans la fonction publique, la précarité, nous militons pour l’interdiction des licenciements, la réduction du temps de travail sans réduction de salaire ni flexibilité. Contre l'offensive annoncée sur la protection sociale, il faut partager les richesses pour assurer en particulier une retraite complète pour toutes et tous à 60 ans maximum avec 37,5 annuités au plus. En récupérant les milliards versés au patronat, il est possible de développer des services publics de qualité, des soins gratuits grâce à une sécurité sociale qui rembourse à 100%. On peut aussi garantir un toit pour tous grâce à un plan d’investissement massif dans le logement social et à la réquisition des logements vides inappliquée jusqu'à maintenant. Nous combattons le racisme. Régularisation de tous les sans papiers. Nous affirmons aussi notre solidarité internationale : avec le peuple palestinien, en particulier par le boycott des produits israéliens ; arrêt de l’intervention militaire en Afghanistan et en Afrique.
Rien lâcher !
Depuis 2004, les régions sont pour la plupart gérées par le Parti socialiste et ses alliés, en Ile-de-France les Verts, le PCF et le PG. Ils prétendaient en faire des contre-pouvoirs pour résister à la droite, mener des politiques différentes, solidaires, en faveur de la population. On n’en a pas vraiment vu la couleur.
En Ile-de-France comme ailleurs, des subventions ont été largement distribuées aux entreprises privées, y compris à des groupes du CAC40 qui licencient sans que la région leur ait jamais demandé le moindre compte. Les lycées privés reçoivent cette année 57 millions d’euros dont 15,5 millions au-delà des obligations légales, encore un cadeau du conseil régional ! La formation professionnelle est livrée en pâture aux officines privées. Les centres de formation d’apprentis contrôlés par le MEDEF reçoivent chaque année des centaines de millions d’euros, en vertu de la « grande priorité » à l’apprentissage décrétée par la majorité de gauche, alors même que l’enseignement professionnel public est sous-équipé et sous-encadré.
A l’inverse, les élus du NPA défendront une politique au service du monde du travail, des jeunes, de la population : - Nous voulons l’arrêt du financement du patronat et du privé par les fonds publics. En utilisant cet argent qui est aujourd’hui dilapidé, une région vraiment à gauche préserverait les services publics actuels et en développerait de nouveaux. Elle chercherait à développer réellement le logement social alors qu’il y a dans notre région des centaines de milliers de demandes non satisfaites. - Il faut investir massivement dans les transports publics. Les besoins sont criants, de nombreux quartiers et communes sont encore très mal desservis. Sarkozy veut consacrer plus de 30 milliards d’euros à son « Grand Paris » au service des multinationales, alors que la priorité devrait être les transports gratuits au service de la population. La gratuité ne coûterait qu’un cinquième du coût total des transports publics en Ile-de-France, c’est une question de choix politique. Elle permettrait de réduire les déplacements en automobile et donc les émissions de gaz carbone qui sont en grande partie la cause du réchauffement climatique.
Pour sanctionnez la droite sans cautionner la gestion de la gauche, votez NPA !
Dans ces élections, vous pouvez sanctionner les forces politiques qui nous expliquent qu’il faut se résigner au capitalisme, injuste et destructeur, et envoyer un signe d’encouragement à toutes celles et tous ceux qui veulent résister et changer cette société.
Le 14 mars, en votant pour la liste présentée par le NPA :
- Sanctionnez la politique réactionnaire de Sarkozy et du gouvernement en votant contre sa représentante dans cette élection, Valérie Pécresse, - Exprimez votre refus de la politique libérale que mènent le PS de Jean-Paul Huchon et ses alliés en Ile-de-France, - envoyez au conseil régional des élus anticapitalistes qui ne lâchent rien, qui ne vous diront pas « votez pour nous et nous ferons le reste », mais qui s'appuieront sur les mobilisations, chercheront à les construire, à les unifier pour, ensemble, réellement tout changer !
Retrouvez la liste des candidates et candidats de la liste sur le site npa-regionales2010.org
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Tract hebdo de campagne n°4
21/02/2010 23:52
Combattons ensemble le poison du racisme
Après les minarets suisses, la burqa mise au centre du débat politique, le foulard d’une candidate NPA dans le Vaucluse, c’est maintenant à un restaurant Quick de Roubaix servant de la viande halal de subir les foudres de la classe politique et les « honneurs » des médias.
La croisade en défense du bacon dans le hamburger serait risible si elle ne prolongeait pas une véritable campagne dans laquelle c’est toujours la même couche de la population, toujours une religion bien précise, qui se trouvent stigmatisées. Personne n’aurait l’idée de s’en prendre aux restaurants casher, ni aux dizaines de milliers de clochers de nos villes et villages, pourtant un symbole religieux évident.
L’œuvre de Sarkozy et Besson
L’offensive raciste est orchestrée depuis le gouvernement. Certes, Sarkozy et Besson ont rangé dans les tiroirs leur « grand débat » sur « l’identité nationale ». Mais uniquement parce qu’ils se sont aperçus que c’est le Front national, et non l’UMP, qui en profitait électoralement.
Sur le fond, la campagne continue. Elle désigne une soi-disant menace à l’identité nationale qui a deux visages : celui du musulman, de « l’arabe », et celui du sans-papiers. Au lieu de régulariser les travailleurs sans-papiers en grève, le gouvernement prépare un nouveau projet de loi pour faciliter les expulsions.
En temps de crise, trouver des boucs-émissaires
Si la droite agit de la sorte c’est parce qu’il y a la crise, et que celle-ci rebondit. Parce qu’en réponse aux licenciements, aux fermetures d’entreprises et au saccage des services publics, les salariés ripostent et font grève, comme dans les raffineries de Total ou les établissements scolaires de Seine-Saint-Denis.
Alors les puissants, les riches s’inquiètent. Ils craignent que s’exprime la force collective des exploité-e-s et des opprimé-e-s. Et dans l’espoir de diviser pour mieux régner, ils utilisent la vieille ficelle des bouc-émissaires.
Mais que fait la gauche ?
Le plus préoccupant est l’attitude des partis de gauche représentés au parlement et qui gèrent aussi les régions. On ne les voit pratiquement pas, ou plus, dans le soutien aux sans-papiers. C’est un député communiste, André Gérin, qui est à l’origine du battage médiatique sur la burqa. C’est le maire socialiste de Roubaix qui a déclenché « l’affaire » du Quick halal. C’est le maire communiste de Bagnolet qui expulse des travailleurs maliens et leurs familles par un froid polaire, en détruisant leurs pauvres biens au bulldozer.
Ce sont ces dirigeants de gauche qui ont cru bon de se joindre aux attaques contre le NPA, alors que le PS et le PCF ont non seulement des candidates mais des élues portant le foulard, signe que cette question percute la gauche et la société dans son ensemble. Et pendant ce temps, dans les conseils régionaux, le PS et ses alliés financent les lycées privés, principalement catholiques, bien au-delà des obligations légales…
Pour l’unité antiraciste des travailleurs et de la jeunesse
Dans les entreprises, les écoles et universités, les quartiers, écartons le piège du racisme, de la stigmatisation des musulmans et des sans-papiers. Pour pouvoir nous défendre efficacement face aux vrais responsables de la crise, à savoir le grand patronat, les financiers et le gouvernement, préservons notre unité par-delà l’origine ou la nationalité, la religion ou l’absence de religion.
Le 14 mars : votez antiraciste, votez NPA !
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Tract hebdo de campagne n°3
21/02/2010 23:49
Retraites : rien lâcher !
Lundi 15 février, s'est tenu le troisième sommet social réunissant les directions des confédérations syndicales et le gouvernement. La question des retraites a été au cœur de ce rendez-vous. Même si Sarkozy n'a rien dit sur le fond, au vu des déclarations des membres du gouvernement, du patronat et des experts en tout genre, les axes de cette nouvelle contre-réforme ne sont un mystère pour personne. Depuis des semaines, on nous rabâche la même rengaine - « on vit plus vieux, on doit travailler plus longtemps » - pour nous faire croire qu'il n'y a pas d'autre possibilité que d'allonger la durée de cotisation et de reculer l'âge légal du départ à la retraite. Derrière ce discours idéologique, l'objectif du gouvernement et du patronat est de faire baisser drastiquement le niveau des pensions et, ainsi, de faire payer aux travailleurs la facture de la crise.
D'autres choix sont possibles
Pour le NPA, la question des retraites n'est pas un débat démographique, un débat statistique ou technique, mais bel et bien un choix de société, de répartition des richesses et de partage du travail. On nous rabâche aussi, sans cesse, pour mieux attaquer nos retraites, qu'il y a un problème de financement en mettant en avant le déficit de la sécurité sociale. Mais si on augmentait de 300 euros nets l'ensemble des salaires sans exonération de cotisations sociales, cela rapporterait 50 milliards d'euros aux caisses sociales. Quand il y a 5 millions de chômeurs, dont 1 million sans droits cette année, l'urgence n'est pas de faire travailler plus longtemps mais, au contraire, de permettre à tous et toutes de travailler. Réduire le temps de travail à 32 heures, par exemple, permettrait d'en finir avec le chômage.
Organiser la résistance
Le calendrier antisocial a été défini. Le « débat » sur les retraites commencera donc en avril et un projet de loi sera déposé en septembre. Cela veut dire que le temps presse pour organiser la mobilisation la plus large et la plus déterminée possible. Une première journée de grèves et de manifestations a été annoncée pour le 23 mars. Cette journée doit être réussie et servir à préparer un mouvement d'ensemble, qui sera seul capable de faire reculer le gouvernement. Le NPA, de son côté, propose une rencontre à l'ensemble des organisations politiques de gauche, dès le 18 février dans le but d’agir ensemble pour que la retraite reste à 60 ans. Cette initiative ne se substitue pas aux initiatives des organisations syndicales, ni à celles du collectif unitaire lancé par la Fondation Copernic et Attac, auquel nous participons. Elle en est complémentaire et a pour but d’aider à construire le meilleur rapport de forces en faveur du monde du travail. Le fait que l’on soit en période électorale et que d’importantes divergences de programme nous séparent d’autres forces de gauche ne doit en aucun cas empêcher l’unité d’action en défense des intérêts les plus vitaux des salariés ! C'est dès maintenant qu’il faut engager la riposte à la hauteur de l’attaque que le gouvernement est en train de préparer.
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Tract hebdo de campagne n°2
21/02/2010 23:47
Pendant la crise, les sales coups continuent
Ça devait arriver : à force de financer à fonds perdus les banques et les industriels, tout en baissant les impôts des entreprises et des riches, les États s’endettent de plus en plus… jusqu’à ce que les spéculateurs, qu’ils ont pourtant enrichis, se mettent à douter de leurs possibilités de rembourser au point de les menacer de faillite. On nous répète sans cesse que la reprise montre le bout du nez, que la crise est derrière nous... Mais ceux qui gouvernent ont toujours la même réponse : nous faire payer leur crise !
C’est ce qui a commencé à se passer cette semaine avec la Grèce, ainsi que le Portugal et l’Espagne. Dans ces trois pays, les gouvernements ont annoncé des plans d’austérité brutaux afin de réduire les déficits qu’ils avaient eux-mêmes provoqués. Au menu, entre autres mesures : la retraite qui passe à 67 ans, la réduction de l’emploi et des services publics, le gel des salaires des fonctionnaires.
C’est aussi ce que Sarkozy nous prépare ici pour l’après élections régionales : les saignées dans la fonction publique, l'injuste taxe carbone, les plans de licenciements qui ont été à peines repoussés de quelques semaines, sans parler des nouvelles attaques annoncées sur les retraites.
Le PS et ses alliés, un « rempart » ?
Le PS, sur le contenu, ne nous propose pas de choses très différentes. Les premières déclarations de Martine Aubry sur les retraites en sont un exemple. Parce que la gauche traditionnelle s’est convertie au capitalisme, elle s’adapte au discours ambiant et finit par faire des politiques proches de la droite.
Dans les régions que la gauche gouverne presque toutes depuis 2004, elle a arrosé de subventions les groupes du CAC40, les lycées catholiques, les centres de formation d’apprentis contrôlés par le patronat, tout cela au détriment du service public. On est loin des contre-pouvoirs pour résister à la droite, comme ils nous l'avaient promis lors de l'élection précédente en 2004.
Avec le NPA, un vote de résistance Dans les élections régionales du mois de mars, nous pourrons sanctionner les responsables de la situation actuelle, ceux qui expliquent que le capitalisme est notre seul avenir, qu’il faut se résigner à un système injuste, inégalitaire, discriminatoire, car c’est le seul possible.
Nous pouvons envoyer dans les conseils régionaux des élus anticapitalistes qui aideront à préparer les luttes et à les soutenir. Car pour changer vraiment les choses, il faudra une mobilisation large des salariés et de la population, un « tous ensemble » capable de s’affronter au gouvernement et au patronat. Sarkozy et le Medef peaufinent aujourd’hui de nouvelles attaques contre le monde du travail.
Le 14 mars, le vote pour les listes présentées par le NPA sera un geste politique qui servira à organiser l’indispensable riposte.
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Liste des Yvelines en campagne à Renault Flins
21/02/2010 22:11
Crédit Photo:
Photothèque Rouge/JMB
Des gens comme vous, comme nous, aux élections régionales, sur les listes NPA 78 et Ile de France, pour battre la droite et sans se compromettre avec la gestion libérale du PS.
Aux côtés d'Olivier Besancenot, voici la tête de liste dans le 78 : Fabienne Lauret, retraitée Renault Flins, Vincent Fournier, facteur, Isabelle Ferreira institutrice, Jean.-Jacques Liebert, électroméanicien, Jacques Verlhac, ouvrier à Renault Flins… bref des salariés ou privés d'emploi de tous secteurs, des gens de terrain, acteurs dans de nombreux combats au quotidien, capables d'être de véritables «délégués du personnel » de la population dans le Conseil régional. Ils porteront la parole de ceux qu'on n'écoute jamais, pour des changements sociaux et écologiques palpables comme : les transports de qualité et gratuits, le droit au logement pour tous, l'argent public au bien public et services publics et non aux patrons qui licencient, aux lycées privés ou à la formation privée qui démontent l'enseignement public.
Dans un contexte politique pourri par un débat sur l’identité nationale qui génère racisme et islamophobie, le NPA affirmera la volonté d’une gauche anticapitaliste, indépendante et combative, pour la faire vivre jusque dans les urnes et les conseils, pour TOUT CHANGER et RIEN LACHER !

Olivier Besancenot et Fabienne Lauret, retraitée Renault Flins et tête de liste dans les Yvelines (78) étaient présents Lundi 15 février 2010 à l'entrée de l'usine de Renault Flins.
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Tract hebdo de campagne n°1
21/02/2010 23:45
En mars prochain,
Votez pour une gauche anticapitaliste indépendante
Les élections régionales auront lieu dans quelques semaines alors que les conditions de vie de la population se sont gravement détériorées. Les grands groupes industriels et financiers font payer la crise, dont ils sont responsables, au monde du travail, aux milieux populaires. Ces jours-ci, c’est par exemple Total qui annonce 8 milliards d’euros de bénéfices en 2009, et se débarrasse de sa raffinerie de Dunkerque et de ses 780 salariés.
Sous prétexte de plans de sauvetage ou de relance, Sarkozy et son gouvernement ont distribué des dizaines de milliards d’euros aux banques, ainsi qu’aux industriels et aux riches à travers les baisses d’impôts. Maintenant, au nom des déficits qu’ils ont ainsi créés, ils justifient des dizaines de milliers de suppressions de postes dans l'éducation ou dans la santé et préparent de nouvelles attaques contre les retraites.
Sanctionner la droite sans cautionner la gauche
Pour Sarkozy, une victoire électorale validerait sa politique de casse des droits sociaux et démocratiques. Mais cela ne fait pas du parti socialiste un réel opposant à la droite, comme le montrent bien les hésitations et volte-face de Martine Aubry sur les retraites.
Il y a six ans, ayant remporté 20 régions sur 22, le PS déclarait qu’il en ferait des « contre-pouvoirs » face à la droite. Mais il a mis en œuvre lui-même, à la tête des conseils régionaux avec ses alliés du PCF et des Verts, une politique libérale qui subventionne les grandes entreprises et privatise dans les services publics.
Des listes pour tout changer et rien lâcher
Une autre politique est nécessaire, et elle est possible si l’on remet en cause la logique du marché et la mainmise des groupes financiers et industriels sur l’économie. Pour cela, le NPA défendra dans ces élections – comme au sein des conseils régionaux s'il y obtient des élus – des mesures d’urgence sociale, démocratique et écologique.
En stoppant les subventions régionales versées à fonds perdus au patronat et au privé, il est possible de défendre et d'étendre les services publics, notamment dans le domaine de l'enseignement et de la formation professionnelle.
Parce que c'est juste socialement et nécessaire pour l'avenir de la planète, où l’on doit réduire la pollution automobile pour empêcher le changement climatique, il faut développer les transports collectifs et aller vers leur gratuité.
Une véritable politique de gauche implique aussi de soutenir matériellement les salariés en lutte et de réserver les aides économiques à des structures telles que les coopératives ouvrières.
Enfin, les régions pourraient devenir les premiers échelons d'une rupture démocratique, en soumettant leurs grands choix et leurs principales décisions à la population elle-même.
Défendre une politique anticapitaliste ne lâchant rien face à la droite et au Medef, en toute indépendance du parti socialiste, voilà ce que propose le NPA. Tous ensemble pour tout changer !
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Les têtes de listes NPA départementales
21/02/2010 19:19
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